Paris (6°) - Buenos Aires (30°) avec Air-France, 13h de vol direct de nuit, arrivée le matin sous le soleil, prêts à arpenter la capitale.
Nous découvrons un nouveau Buenos Aires, plus de modernité, de verdure, il reste bien de vieilles guimbardes françaises mais on ne ressent plus l’impression d’un temps comme arrêté en 1960 lors de notre première visite, il y a 16 ans. Les horribles tags partout nous ramènent aussi à notre époque. On a survolé les bidonvilles et après notre départ on a vu les pillages des supermarchés, rien n’est gagné mais la crise a quand même visiblement poussé le pays vers l’avant.
Nous découvrons le quartier San Telmo, bonne surprise, on est dans un endroit restauré comme on va en voir partout et c’est magnifique ! Mais il reste des institutions comme La maison de La Catalane, les petits restos plein d’antiquités, si bons, si frais, si abordables comme « Au Refuerzo »
Hôtel « Patio de San Telmo » Les rues pavées, l’ambiance de village, les gens souriants et plein de choses à visiter :
MAMBA, le Musée d’Art Moderne De Buenos Aires, où on a aimé l’escalier en métal noir et les œuvres : « From the other side » Söderlund et Suonpää, Carmen Calvo, Chus Garcia-Fraile et d’autres…
Juste mitoyen, le MACBA, Musée d’Art Contemporain de Buenos Aires, fondation d’ Aldo Rubinno avec des abstractions géométriques, op-art avec Vasarely, Bridget Riley,Josef Albers ou Anuskiewicz. Un sentiment de déjà vu mais un lieu en béton magnifique et un coup de cœur pour « Rodo Azul » De Marcos Coelho Benjamin
En sortant, nous tombons sur le Musée du Pénitencier, couvent jésuite 1732
Prison de femmes 1877-1977, tout contre l’église San Pedro Telmo. Instructif et émouvant.
Le lendemain, il pleut et les lieux de visites prévues sont fermés, on profite juste des rues et c’est pas si mal.