L'escale à Singapour au Changi Airport et l'arrivée dans un bel hôtel pour récupérer des 12h de vol plus 1h30. Au premier abord la ville est triste, pauvre et poussiéreuse. Peu de modernité, quelques tours modernes et des cafés branchés, ne circulent que des scooters, des tuk-tuk, des motos, très peu de vélos, des voitures récentes, très propres plutôt japonaises sans fioriture, pas de piéton. Des embouteillages mémorables... Les touristes ne sont présents que près des sites. Ils sont sans cesse sollicités par des mendiants, des infirmes, des tuk-tuk, des bonzes mais tous sans obstination. La traversée des rues « de la loi du plus fort » et la promenade sur les trottoirs défoncés s’avèrent périlleuses. Des traces historiques persistent comme la colonisation (maisons, édifices et textes en français), les massacres des khmers rouges (musée). Petit à petit, on découvre des havres de paix, de joie, d’espoir sur les places, dans les parcs, à travers les occupations comme les jeux (échecs, volley), relaxation sur les bords du Mekong . Les scènes de rue avec les vendeurs, les porteurs nous ramènent aux traditions. Les gens sont gais, gentils. Les hôtels variés pour tous les budgets, on peut manger divinement bon. Après un court temps d’adaptation, on finit par se sentir bien…
Les visites : le très grand Palais Royal, le musée des Beaux Arts avec l’exposition des photographies de John Mc Dermott, le coucher de soleil sur le Mekong, Wat Ounalom, Wat Phnom, le quartier français, Wat Langka, le musée du crime génocidaire, dit le S21, Tuol Sleng, les marchés de jour, de nuit, Russe...