LUANG PRABANG (90 photos)
La route de Vang Veng à Luang Prabang devait nous offrir un panorama superbe, le temps en a décidé autrement, ce fut la pire journée. Une rencontre avec une famille autour d’un brasero sera le seul rayon de soleil, accueil adorable, visite de deux maisons et même partage du lit devant la télé. Quand il fait froid, c’est la seule façon de se tenir chaud, de là à y glisser une touriste de passage, c’est inattendu.
A l’hôtel, on nous accueille avec des boissons chaudes, des couvertures, des couettes et des bouillottes, on n’a eu froid qu’à la tête et au bout du nez.
Luang Prabang va nous faire oublier tout grâce aux temples : palais royal 1904, le Pha Bang (1512), Wat Mai 1821, Wat Xieng Thong, ils sont beaux à couper le souffle. Il y en a partout ! Une ambiance spéciale règne ici, c’est bondé de touristes, tout est organisé pour leur confort pour tous les styles. Beaucoup se posent ici après des transports éreintants, c’est une plaque tournante.
C’est aussi très célèbre pour la cérémonie des moines que nous n’aurions manqué pour rien au monde tout en sachant que c’est l’attraction mais ça reste vraiment authentique et très photogénique. Le marché est bien plus vivant et intéressant.
Les visites se suivent avec notre véhicule privé on voit le maximum de choses dans la ville et tout autour. Des sorties classiques comme les magnifiques cascades Tad Kouang Si et ses ours, les villages des tisserands de coton, le village des brodeuses hmong.
Encore un peu de pirogue sur le Mékong cette fois et grimpette jusqu’aux vieux temples. Coucher de soleil That Phu Si dans une cohue délirante.
Et un peu à l’écart nous parcourons un village de potiers, un autre de la soie et la pâte à papier. Certes souvent, c’est le touriste vache à lait qui est ciblé mais on parvient à repérer les méthodes ancestrales, le travail en famille, les vrais artistes… On se rapporte des petits souvenirs faits main afin d’aider ces gens qui travaillent durement pour peu de chose. Le village de Shangai a du charme avec des maisons en forme de chalets sinon sur le bord des routes l’habitat est assez tristounet surtout après les belles villas coloniales de la ville.