Pourquoi ?
Parce que le temps passe et qu'il faut se dépêcher de réaliser ses rêves avant qu'ils ne deviennent des regrets.
Comment ?
En tout 6 vols :
Paris (CDG)/Santiago(aéroport Arturo Merina Benitez) et retour
Air France : durée 14h et 13h, nuit tranquille, mais petit-déjeuner servi après le passage au-dessus de la Cordillère des Andes, idem au retour mais beaucoup plus agité.
Santiago/Temuco au Sud, région des lacs et volcans, à l’entrée de la Patagonie : Vol Sky Air 680 km + location voiture
Santiago/Ile de Pâques (Aéroport Mataveri à Hanga Roa)
Vol Latam, 5h, 3680 km + Location voiture
Angoisse face aux nombre de passagers, à l’inorganisation, sans parler des annulations possibles pour raison de mauvais temps.
Impressions ?
Si le cardiologue ne nous avait pas déconseillé le désert d'Atacama, nous ne serions pas allés au Sud du Chili et franchement on serait passé à côté d'une formidable expérience. On espère y retourner.
L'île de Pâques restera un souvenir merveilleux, le nombril du monde, préservé, calme, reposant. On y trouve les mystères, les hypothèses, les recherches mais aussi la simplicité, la propreté, la gentillesse.
On a aimé :
- profiter d'un temps exceptionnel surtout sur Rapa Nui 30°(après 3 mois de pluie) avec des journées longues de 7h à 21h30 en février!
- être au chaud dans des paysages d'été magnifiques
- se sentir comme chez nous, dehors et dans les locations avec un accueil familial et chaleureux, les gens sont calmes et les enfants ne braillent pas!
- visiter Santiago avec un étudiant et un peu mieux comprendre l'histoire chilienne
- rester éberlués par le musée d'art précolombien
- partager l'esprit de bien vivre près des dangers: volcans, tremblements de terre, tsunami, sans perdre nos inquiétudes.
- se relaxer aux thermes
- se régaler partout
- apprécier qu'on nous rapporte notre porte-monnaie oublié dans un bar!
et sur l’île de Pâques en particulier
- découvrir l'unique et totale émotion de faire face aux moais
- se baigner tous les jours sur la plus belle plage du monde
- profiter de la nature: mer et volcans
- errer dans les hautes herbes à la recherche de moais oubliés
- rencontrer, parler, écouter les gens et surtout Céline Ripoll, une référence!
- prendre notre temps et partir sans aucune frustration
On n'a pas aimé :
- être restés si peu de temps au Sud du Chili
- se retrouver sur la route des grands départs avec des moissonneuses, des gens aux arrêts de bus, des camions de grumes penchés et tout ça sur l'autoroute!
- s'inquiéter par rapport aux feux gigantesques et historiques mais maîtrisés juste à notre arrivée.
- souffrir sur les pistes défoncées de l'île
- courir d'épicerie en épicerie pour se nourrir comme on aime.
et c'est tout! Parce qu'il fallait bien trouver quelque chose!