ALGHERO, c’est le retour à la case départ qu’on se gardait en dessert. Notre location dans un « agriturismo » chez Cuccureddu Giuseppe, ça travaille dur en pleine vendange, mais l’accueil est franc, sans chichis. On partage un vrai repas de la ferme très arrosé : les pâtes, les culurgiones (raviolis pdt, oignons et menthe, les viandes à la braise et myrte, cochon de lait, les fromages : pecorino sarde de brebis, on a droit à la totale ! L’ambiance est amicale, le catalan s’impose, encore pratiqué dans cette région, au vu de notre italien.
La ville, la catalane qui charme, c’est vrai pour les remparts, églises, palais, centre médiéval c’est moins vrai pour l’aspect station balnéaire, plages à perte de vue mais en ville quand même, rien à voir avec toutes les autres plages. On se baignera ailleurs car plus loin ce sont les plages au Nord d’ALGHERO dans un site naturel, un peu plus fréquentées. Mais on se régalera de spécialités sardes, fruits de la mer et des sauces typiques aux tomates.Ne cherchez pas la grotte de Neptune, on a eu tort sans doute, mais le bateau en mer, beurk après les agapes.
FERTILIA offre un décor inattendu et un saut dans le temps, 1938, Mussolini, les paysans du Nord utilisés pour supprimer les marais et donc le palu, architecture dépouillée, arcades, étrange.
Le PARC DE PORTO CONTE, dans le parc payant de La PRIGIONNETTE les animaux sont en liberté agglutinés près des points de ravitaillement, des daims, des petits chevaux de la Giara et des petits ânes blancs de l’Asinara. Presque seuls, on a adoré le maquis, les vues sur la côte, sur le gros rocher lîle Piana au Capo Caccia.
On rejoint les plages qu’on dominait, la plage de PORTO FERRO sable et rochers en trachyte rouge, encore un cadre d’exception.