VANG VIENG (30 photos)
Le voyage est maintenant organisé par nous même grâce aux services d’un Laotien de France qui a une entreprise de chauffeurs.
Le parcours s’est construit d’un commun accord et le chauffeur a suivi le programme pendant 9 jours auxquels il faut ajouter 2 jours de treck avec un autre guide local. Tang s’est montré à la hauteur de nos attentes et comparé avec d’autres touristes nous avons eu une excellente prestation.
De Ventiane à Van Vieng des arrêts pour voir :
- les divers marchés de route,
- les restos sur les rivières et lacs comme le lac Nam Ngum
- les paysages dans la brume, la pluie et le froid (pas prévu au programme)
- les forêts (bois à santal, tek , gomme des fromagers)
A Van Vieng nous partons en pirogue sur la rivière Nam Song admirer les montagnes rocheuses, un chasseur d’hirondelles, la nature luxuriante, on est dans une estampe japonaise sous la pluie et le froid 17°! Ici on mange bien : porc grillé, soupe de potiron, crêpes, saucisses, canard haché, légumes divers dont aubergines, foies de poulet, champignons, serpent civette, fleur de bananier, canard à l’ananas aigre doux, poisson grillé farcis de lemon grass, on boit des bières locales, ça réchauffe.
Le lendemain, nous errons, seuls avant les visiteurs, dans la grotte Tham Chang, la source Nam Song est magnifique dans un cadre sauvage.
La sortie vélo prévue pour aller à la grotte Tham Pou Kham avec ses 200 m de marches pour de vastes salles, se fera en voiture à cause du parcours boueux impraticable. La grotte est mal fléchée, difficile, dans le noir, c'est une belle découverte mais un peu trop risquée. Le cadre est tout à l’opposé, festif, bruyant, agité avec son très beau lagon bleu, lieu de loisirs avec disco, tyrolienne… étrange contraste.
Direction Luang Prabang, 98% d’humidité et 7°, heureusement qu’on ne galère pas dans les transports !
Les marchés de route comme Ban Houei Mo avec poissons, fruits, gibier, faisan, peau d’ours, caméléon, alcool, galettes de taro aux graines de sésame noir, nous font oublier les paysages embrumés qu’on espère voir au retour.